Sous le plus grand festival du monde

Le plus grand festival de cinéma du monde : rêver, être passionné et transmettre

Le Festival de Cannes et moi, nous nous fréquentons depuis bientôt seize ans, mais au départ par l’intermédiaire du petit écran. Ma première venue à Cannes, c’était en 2008, si ma mémoire ne me fait pas défaut. A Cannes subsistent cependant trois sélections, fondant ainsi une nuance qui pourrait de prime abord sembler un brin confuse. Nous y trouvons donc Le Festival de Cannes, La Quinzaine des Réalisateurs et La Semaine de la Critique. Trois comités de sélection différents. Le Festival de Cannes présente des films en compétition officielle et des films sélectionnés chez Un Certain Regard. Le Festival de Cannes constitue de fait une programmation exigeante qui découvre et fidélise ses réalisateurs.

Ce qui me marque à Cannes, c’est avant tout la maitrise « du grand ballet » rythmé par un métronome, celui des organisateurs, mais également celui du planning des attachés de presses. C’est un salon professionnel, une énorme opération marketing de séduction, accompagné des partenaires financiers. C’est une vitrine magnifique avec des échos internationaux pour les films sélectionnés. Le cinéma est un Art et une industrie de prototype, alors il convient de vendre ces films sur un maximum de territoires et de séduire les exploitants. L’autre facette de Cannes, la politique : C’est l’endroit idéal pour annoncer des accords de coproductions, des partenariats culturels européens, et la traditionnelle présentation du bilan annuel du CNC.

Le rideau est tombé, c’est donc la fin du Festival de Cannes 2014, « La vie passera comme un rêve ». Et c’est avant tout une « Histoire de désirs ». Rendez-vous en 2015 pour la prochaine édition du Festival de Cannes.

MCL